Thierry Collet travaille depuis plus de vingt ans au renouvellement des codes, des styles, de l’esthétique et de l’écriture de la prestidigitation pour en faire un art en prise avec des problématiques humaines, sociales, scientifiques, morales et politiques de notre époque : une magie contemporaine. Il y a toujours une part de déconstruction dans l’approche que Thierry Collet a de la magie. Le but est d’en faire un art qui questionne au-delà du truc, qui nous réveille plutôt que de nous endormir. La magie est historiquement une forme qui soumet l’auditoire au pouvoir du magicien. L’enjeu du travail de la compagnie est de faire naviguer le public entre son besoin de croire, de s’émerveiller, et son désir de comprendre et d’exercer son esprit critique ; l’union des contraires. Ce n’est pas la recherche d’un «juste milieu», mais plutôt une mise en mouvement pour passer d’un état à l’autre, croire et savoir, sans les opposer.
Remerciements | Romain Lalire et Dylan Foldrin pour leurs conseils techniques, Rémy Berthier et Claire Chastel pour le partage d’idées, ClaraRousseau pour les échanges durant la conception du projet.
Production | Compagnie Le Phalène
Coproduction | Maison de la Culture d’Amiens, La Comète Scène Nationale de Châlons-en-Champagne, LaVillette (Paris), Le Granit–Scène Nationale de Belfort, Théâtre–Sénart Scène Nationale. SoutienHexagone Scène Nationale du Meylan Arts et Sciences, MAIFSocial Club, Théâtre Firmin Gémier–La Piscine (Chatenay-Malabry).
Partenaires | La compagnie Le Phalène est conventionnée avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Île-de-France et reçoit le soutien de la Région Île-de-France. Thierry Collet est artiste associé à la Comète, Scène Nationale de Châlons-en-Champagne depuis septembre 2014, et à la Maison de la Culture d’Amiens. La compagnie Le Phalène est partenaire de la Villette dans le cadre du développement du Magic Wip–Villette.
Que du bonheur (avec vos capteurs)
Thierry Collet transforme la scène en laboratoire d’expériences collectives où il nous est impossible de distinguer ce qui est vrai de ce qui est faux. Dans Que du bonheur (avec vos capteurs) il y a des objets : un jeu de cartes, une bouteille de bière, des portefeuilles empruntés aux spectateurs, mais aussi des nouvelles technologies : applications, Smartphone, écrans. L’humain et le numérique fusionnent ici dans un spectacle interactif et troublant qui nous renvoie à des réflexions très contemporaines sur l’usage des technologies, sur la place des objets dans nos vies, sur nos projections et nos croyances, sur les fondements de ce qui fait théâtre.
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