Gaëlle Bourges ne cherche pas tant à inscrire son travail dans une époque que de donner à voir l’articulation des éléments qui la constituent : les agencements d’actes et de paroles, d’images et de mots, de choses et de discours. La démarche de Gaëlle Bourges consiste principalement à faire apparaître sur scène une œuvre ancienne plus ou moins connue, issue de ce que l’on nomme encore souvent les « Beaux-Arts ». Elle travaille à décortiquer patiemment les enchevêtrements présents dans la représentation des corps, à éclairer le rapport entre corps, regard et discours.
Production | Association Os
Coproduction | Centre Chorégraphique National de Tours (Résidence de création, artiste associée), Théâtre de la Ville – Paris, L’échangeur – CDCN Hauts-de-France, Le Vivat d’Armentières, scène conventionnée danse et théâtre.
Le bain
Le bain plonge dans l’histoire de l’art en s’appuyant sur deux tableaux du 16ème siècle Diane au bain, École de Fontainebleau, d’après François Clouet (musée des Beaux-Arts de Tours) et Suzanne au bain par Le Tintoret (musée du Louvre-Lens).
Sur scène, trois performeuses, trois jeunes femmes d’aujourd’hui, jouent avec des poupées, des objets de toilette pour raconter les mille et une histoires reliées à ces deux peintures fameuses. Gaëlle Bourges y fait entendre la richesse de son point de vue descriptif sur les scènes des tableaux tout en y injectant des analyses aiguisées, des associations d’idées ou d’images. Les couches du temps se superposent pour pointer l’évolution de la représentation des corps et du nu dans l’art et dans la vie.
accueil@theatredelanacelle.fr